DSK : L’AFFAIRE QUI N’A (PRESQUE) RIEN CHANGÉ

Published 2024-02-28
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Dans cet épisode, Ostpolitik et Modiie reviennent sur l'affaire DSK et sur l'affaire de viol qui l'a fait tomber. Et vous allez voir que si ça se passe il y a seulement treize ans, parfois on a l'impression qu'on est dans un autre monde. Alors DSK, la dernière grande affaire de violence sexiste et sexuelle avant #MeToo, c'est l'objet de ce nouvel épisode des Portraits.

Chroniqueur.euse : Ostpolitik et Modiie
Réalisation : Camille Chastrusse
Son : Baptiste Veilhan, Mateo Villena Penaloza
Musique de fin : Compagnie jolie môme: L'hymne des femmes. Album: paroles de mutins.
Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste
Directeur des programmes : Mathias Enthoven
Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa
Directeur de la rédaction : Denis Robert

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#Politique
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All Comments (21)
  • @blastinfo
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  • @maxl5222
    Ce jeu de mots en douceur sur Yvan Levaï. Quel génie ce Ostpolitik
  • @Boistoninfusion
    « Un troussage de domestique »… c’est à vomir ! Merci Modiie et Ost.
  • @armandmba8232
    Hardison qui s'exclame "j'adore", quand une femme lui explique une scène de viole ! À vomir...
  • @tsuba666
    Ce qui m'avait marqué à l'époque, c'était que les journalistes, TOUS les journalistes, étaient terriblement choqués par le fait que DSK avait été mis dans une prison normale avec "des prisonniers de droit commun". On avait osé mettre un grand seigneur avec la populace, le traiter comme un roturier ! Quel outrage ! Et ça, c'était à leurs yeux beaucoup plus choquant que le viol dont il était accusé. Et tout est dit.
  • @VilimOgar
    DSK était prof intervenant à Sciences-Po en 2006/2007. Et il était notoirement connu & admis qu'il fallait le suivre dans sa garçonnière pour avoir des "facilités".
  • @olympuce1
    Merci pour avoir partagé le podcast Shame on you. Tellement bouleversant. Je viens de le finir d'une traite. Je le conseille à tout le monde. C'est beau de voir l'intégrité de ces journalistes, qui, 12 ans plus tard, remettent en question leur couverture médiatique de l'événement, et à quelle point la culture de l'époque avaient créé un énorme angle mort sur leur approche du sujet. Les passages du livre de Mme Diallo sont très émouvant, et merci aux journalistes pour les avoir partagé. Et merci à Mme Diallo pour avoir parlé, pour son courage.
  • @Modiie
    N’hésitez pas à nous suggérer une future personne à cancel dans un prochain Portrait🤓
  • @nosferaturr
    Depardieu en DSK, non mais, sérieux ! 😄 Vous avez fait ma journée !
  • @rabory8499
    Je tiens à exprimer ma gratitude pour cette chronique à la fois poignante et enrichissante. Elle soulève une vérité indéniable : il y a quelques années, l'éducation sexuelle laissait beaucoup à désirer. Je me rappelle de mon adolescence, où j'étais encore puceau et mes amis me répétaient que les filles ne diraient jamais "oui", car elles ne souhaitaient pas assumer la responsabilité. Selon eux, dès qu'une fille acceptait d'être seule avec un garçon dans une chambre, cela équivalait à un "oui". Ainsi, la pression était mise sur le garçon pour "transformer l'essai". En regardant cette mentalité aujourd'hui, il est clair que cela a contribué à normaliser des comportements prédateurs. Il est temps de reconnaître que ces attitudes ne sont pas seulement préjudiciables, mais qu'elles alimentent une culture du viol déplorable.
  • @CaptainLamar
    🤣Elle m'a tué Modiie en réaction au vieux débris Jean-François Kahn
  • @nckonarodni411
    Très bonne chronique ! Merci Ostpolitik , Modiie et BLAST
  • @L_Ordinn
    J'étais enfant à l'époque, mais je me souviens très bien qu'un des arguments en faveur de DSK c'était de dire que Nafissatou Diallo était "moche" donc "pourquoi il l'aurait agressé ?" Déjà à l'époque je trouvais cet argument bancal mais maintenant ça me saute encore plus aux yeux à quel point il s'agit juste d'un autre moyen de dénigrer les victimes et de nier le caractère systémique des agressions. Ce n'est pas par "désir" que les hommes agressent mais par habitude, en particulier les hommes puissants comme DSK qui jouissent d'une impunité absolue : n'importe qui peut être une victime du moment qu'elle est vulnérable, puis être aussitôt oubliée avant de passer à la suivante...
  • @youille2731
    Le jeu de mot avec Ivan Levai, ça surpasse toutes les possibles imitations de l'émission. Merci pour l'analyse.
  • Il manque le fait que Mme Diallo a porté plainte au civil et que M. Strauss Kahn a daigné versé 6 millions USD à la plaignante afin de mettre fin aux poursuites. Vous savez, c'est cette procédure très étasunienne qui permet à de très riches hommes de couvrir leurs crimes et faire taire leurs victimes en toute légalité. Bisous Blast
  • @gualime
    L'affaire DSK a été immédiatement portée à la connaissance de la justice grâce au soutien des collègues de la victime et à son propre courage. C'est toute la différence avec metoo. Parler c'est bien, mais ces agresseurs jouissent d'une sale impunité parce qu'ils savent que les poursuites sont rares. Libérer la parole, c'est bien, mais faciliter l'accès à la justice est bien plus important. Faire en sorte que très vite les victimes ne se retrouvent pas seules.
  • @ludovicrose8875
    Vous faites un très bon duo , j'aime beaucoup votre style de présentation 👍 Ps j'ai regardé la vidéo sur Hernu 🎉
  • Robert Badinter avait soutenu DSK de façon publique et inconditionnelle. J'en avais été scandalisée, tout le monde l'oublie. C'est justement le statut prestigieux de Badinter qui rend cela choquant.
  • @yehmen29
    14': la chronique de Stephane Guyon est tres amusante. 'Tout le monde savait', c'est bien vrai: dans les annees 1980, alors que j'etais adolescente, une dame que je connaissaia, qui etait infirmiere, avait pris un conge parce que DSK allait passer 2 ou 3 jours dans la clinique privee ou elle bossait, et elle ne voulait pas etre harcelee. Elle m'avait aussi averti qu'il ne fallait jamais me retrouver seule dans une piece avec lui, parce qu'il avait pour coutume de sauter sur les femmes qui lui 'plaisaient' pour les violer.